Veaux Les laitiers légers ne trouvent plus preneur
Si le cours du veau de boucherie a retrouvé un équilibre de marché, ce n’est qu’au prix d’une forte réduction de la production. La consommation de viande de veau, qui se concentre sur la France et l’Italie, pâtit d’un recul de la demande.
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En Espagne, les mises en place pour la production de jeunes bovins se sont également repliées, en raison de perturbations à l’exportation liées au Covid-19. En veau nourrisson, l’offre reste excédentaire et de nombreux animaux restent dans les fermes. La commercialisation, ciblée de plus en plus sur les veaux de plus de 47-50 kg, suscite des tensions dans les campagnes.
Les tarifs des veaux commercialisés sur les marchés ne montrent pas de grand changement. Les sujets prim’holsteins et normands destinés à l’engraissement se vendent entre 40 et 90 €. Les prix des montbéliards convenables se situent entre 130 et 170 €. Les tarifs des veaux lourds se maintiennent entre 180 et 220 €. Les petits veaux montbéliards affichent les mêmes prix que les laitiers.
Dans les croisés de moyenne conformation, le commerce reste compliqué. Les mâles taupe R se vendent entre 120 et 180 € en fonction du poids, et les femelles entre 50 et 100 €. Dans les croisés blanc bleu, la gamme tarifaire reste très large. Les tarifs des veaux de moindre conformation se situent entre 50 et 130 €.
Les sujets R légers se commercialisent entre 150 et 200 €, tandis que les veaux convenables R lourds se valorisent entre 200 et 280 €. Les tarifs de quelques bons veaux U s’élèvent jusqu’à 380 €.
Dans les bons veaux limousins, l’écoulement est plus régulier. Les mâles supérieurs se négocient entre 500 et 560 € et les bons légers, de 400 à 480 €. Les prix des bonnes femelles s’établissent entre 400 et 460 €. Les légères ou plus communes se vendent entre 200 et 300 €.
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