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Bovins lait « Le vétérinaire nous accompagne pour la conduite du troupeau »

Sur les conseils de son vétérinaire, Anthony Bonny a revu la ration de ses génisses en y intégrant du maïs épi produit sur l'exploitation.

Depuis plus de 25 ans, les associés du Gaec Ferme de la Lande ont adopté le conventionnement vétérinaire, qui fait la part belle au conseil et à la prévention.

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Bénéficier d’un suivi régulier du troupeau et ne pas recourir au vétérinaire uniquement pour les urgences : c’est ce qui a motivé Stéphane Bonny à opter pour le conventionnement au milieu des années 1990. Plus d’un quart de siècle plus tard, Anthony, son fils, qui l’a rejoint sur l’exploitation, est à son tour convaincu. « Notre vétérinaire réalise une visite de routine tous les mardis. À l’exception de l’insémination, il assure le suivi de reproduction du troupeau. Sa venue permet également de faire le tour des animaux pour vérifier leur bon état de santé ».

Si la ration des 65 simmentals en traite robotisée est établie avec le technicien du contrôle de performances, le vétérinaire de Stéphane et Anthony les accompagne sur la conduite des génisses de renouvellement. Il réalise notamment le suivi de croissance. « Nous avons progressé sur l’alimentation lactée des jeunes veaux, en travaillant sur la qualité et l’homogénéité du lait distribué, détaille Anthony. Dans la ration des génisses, les céréales à paille ont été remplacées par du maïs. Nous obtenons de meilleurs résultats. Les animaux sont mis à la reproduction plus tôt et enchaînent mieux les lactations. »

Cotisation annuelle

Sur le volet économique, le conventionnement ne repose pas sur le paiement à l’acte du praticien, mais sur une cotisation annuelle. « Elle est prélevée tous les deux mois, pour un montant total de l’ordre de 4 000 €, explique l’éleveur. Les médicaments sont facturés séparément. Ils représentent une charge d’environ 2 500 € par an. » A la fin de chaque année, un bilan de la consommation de médicaments vétérinaires est établi. « Cela permet de se comparer avec les 85 autres éleveurs membres de l’association en convention, et d’établir des marges de progrès, indique Anthony. Nous avons réduit nos achats de médicaments ces dernières années. Je ne crois pas que nous y serions parvenus sans le suivi régulier de notre vétérinaire. »

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