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Aricle « Nous mutualisons l’achat de génétique prim’holstein »

Depuis 2011, les associées des Gaec de Faye et des Lys, situés dans la Sarthe, achètent en commun des génisses et des vaches laitières à haut potentiel.

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Loïc Dorsemaine, du Gaec de la Faye, et Sylvie Pasquier, du Gaec des Lys, étaient au Space le 12 septembre dernier afin d’acheter en commun Olala. Cette génisse de race pie rouge (Nunitus x Lovely red) est déjà en contrat stratégique avec la coopérative d’insémination Évolution, pour être « mère à taureau » (lire encadré ci-dessous).

Les deux voisins n’en sont pas à leur coup d’essai et les 5 700 € investis à Rennes sont le « réinvestissement » d’une partie de leurs gains précédents.

Ils se sont, en effet, lancés en 2011 dans la mutualisation de l’achat de génétique. Leur objectif : multiplier les chances d’obtenir une bonne descendance, en étant conscients que les gains ne sont ni assurés, ni phénoménaux. « Il y a sept ans, nous avions acheté en commun trois animaux : une vache en lactation d’un troupeau qui cessait la production laitière, dans le Morbihan, pour 3 500 €, et deux génisses de la vente Bon temps, dans le Maine-et-Loire, pour 2 800 et 2 300 € », explique Loïc, à la tête, avec son associé, d’un troupeau de 80 prim’holsteins. « Nous sommes tous les deux passionnés de génétique, mais avant tout des producteurs de lait, souligne Sylvie, qui élève 150 vaches laitières avec quatre associés. Nous veillons donc à l’intérêt économique de tels investissements. »

Progression de l’ISU

Pour Loïc, le premier impact positif est la progression de l’Index de synthèse unique (Isu) : sur les cinq dernières années, le troupeau est passé en moyenne de 120 à 132 points, « sachant qu’un point d’Isu, c’est environ 5 € de marge gagnés par vache et par an, soit 400 € par an à l’échelle de l’exploitation », détaille l’éleveur.

Le deuxième bénéfice concerne la valorisation de la génétique produite. « Le bilan est positif sur les deux premières générations, et il l’est encore davantage sur la troisième, puisque nous avons cette année trois mâles en station, et au moins un autre qui pourra potentiellement y aller », indiquent les éleveurs. C’est d’ores et déjà une recette assurée de 2 000 € par mâle, versée par la coopérative d’insémination, une somme qui pourra atteindre les 6 000 € selon leur future carrière respective.

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