Ils ont misé sur l’engraissement des broutards
Engraisser des broutards peut aujourd’hui offrir des marges intéressantes, à condition de bâtir un projet cohérent et de maîtriser les risques sanitaires.
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Malgré le contexte de décapitalisation des cheptels bovins, allaitants comme laitiers, une dynamique nouvelle s’observe du côté des jeunes bovins : depuis 2022, les exportations de broutards diminuent, tandis que leur engraissement en France progresse. Selon l’observatoire Inosys, coanimé par l’Institut de l’élevage, l’excédent brut d’exploitation (EBE) par unité de main-d’œuvre chez les naisseurs-engraisseurs était, entre 2019 et 2023, supérieur à celui des naisseurs. Cette amélioration doit cependant reposer sur un projet solide, comme l’explique Stéphane Passerieux. Grâce au soutien financier de la région Bourgogne-Franche-Comté, Maxime Mandron a créé un atelier d’engraissement de broutards achetés à l’extérieur. De leur côté, Bruno et Elsa Serieys, ont d’abord voulu estimer leurs marges avec la finition d’un premier lot de 10 broutards, avant d’envisager toute transformation structurelle. Que les lots soient achetés à l’extérieur ou nés sur la ferme, l’enjeu sanitaire reste le même. Boris Boubet, directeur du groupement de défense sanitaire (GDS) de la Creuse, rappelle les points de vigilance essentiels à la bonne santé des taurillons.
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