Login

Les abattages de gros bovins se stabilisent

Bien que les abattages de gros bovins soient presque à leur niveau de février 2023, ils reculent de 5,8 % pour les vaches allaitantes.

Les abattages de gros bovins ont sensiblement reculé de 0,3 % en février 2024, par rapport à l’année précédente. Les tendances sont toutefois contrastées selon les catégories d’animaux.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

254 000 gros bovins ont été abattus en février 2024, soit seulement 0,3 % de moins qu’en février 2023. Cette stabilisation cache cependant des écarts de tendances entre les différentes catégories d’animaux. Selon Agreste, le service de la statistique du ministère de l’agriculture, « les abattages de vaches laitières augmentent de 2,6 %, ceux de génisses de 1,5 %, et ceux de gros bovins mâles de 0,2 % ». La note d’infos rapides mises en ligne le 29 mars 2024 indique cependant que les abattages de vaches allaitantes poursuivent leur chute (- 5,8 %).

Du côté des veaux de boucherie, le nombre d’animaux abattus recule de 3,4 % en février 2024, par rapport à février 2023, pour s’établir à 87 000 têtes. C’est inférieur de 12,8 % à la moyenne 2019-2023.

Les abattages de gros bovins rattrapent leur niveau de février 2024, bien qu'ils restent inférieurs à la moyenne 2019-2023. (© Agreste)

Les cours reculent

Malgré un gain de 11 centimes sur un mois pour la cotation de la vache O (établie à 4,47 €/kg de carcasse en février) en février 2024, elle reste inférieure de 38 centimes à son niveau de 2023. Pour le veau de boucherie, c’est 15 centimes de moins sur un an (à 7,03 €/ kg de carcasse en février 2024).

Du côté des aliments pour gros bovins, leurs prix reculent après une stagnation en fin d’année 2023. Sur un an, entre janvier 2023 et 2024, Agreste et l’Insee chiffrent leur repli à 10 %.

Plus de viande exportée, et moins d’animaux maigres

« En janvier 2024, les exportations de viande bovine sont en hausse de 1,1 % par rapport à janvier 2023 », analyse Agreste. Elles restent cependant inférieures à la moyenne 2019-2023, de 7,6 %.

Pour les animaux d’élevage, la tendance est inversée : les exportations de toutes les catégories de bovins ont reculé de 5,7 % sur un an, en janvier 2024. « La baisse est encore plus marquée si l’on compare à la moyenne 2019-2023 (-10 %), notamment pour les broutards légers (-39,9 %) et les génisses (-27,7 %). » Les veaux d’élevage tirent leur épingle du jeu, avec des envois de 7,9 % supérieurs à la moyenne quinquennale. En revanche, en janvier 2024, leurs exportations sont en repli de 4,6 % sur un an.

Enfin, la consommation apparente française de viande bovine semble diminuer sur un an, de 3,9 %, en raison de la baisse des importations et des abattages.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement