Bovins de boucherie Le marché du jeune bovin en difficulté
Depuis la crise sanitaire, le commerce du jeune bovin (JB) en Europe est déstabilisé. La production française, principalement destinée à l’exportation, ne trouve plus preneur chez ses clients traditionnels. Si la reprise des fast-foods permet une légère détente dans les JB laitiers, les retards d’enlèvement générés pendant le confinement rendent le marché encore encombré, par des animaux souvent plus lourds.
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Privée de son affluence touristique habituelle, l’Italie ne génère plus de commandes et expédie ses avants sur la Grèce. L’Espagne et l’Allemagne se retrouvent dans la même situation. Faute de débouchés, les jeunes bovins (JB) se retrouvent sur le marché intérieur et prennent la place des femelles.
Depuis des mois, les prix sont gelés dans le commerce du JB. Dans les campagnes, les JB charolais U= se vendent en moyenne 3,75 €. Ceux de conformation R se négocient à 3,60 €.
Les écarts de valorisation avec nos voisins européens sont conséquents. En Allemagne ou en Espagne, les prix des jeunes bovins R s‘ établissent autour de 3,44 €.
Dans les blonds d’Aquitaine, le recul de la demande italienne et grecque entraîne un durcissement de la tendance commerciale.
Parmi les laitiers, la cotation nationale entrée abattoirs valorise les sujets O= autour de 3,15 € (en intégrant les sujets contractualisés). Sur les marchés, ces derniers se négocient plutôt à 3,05 €.
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