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L’Union européenne va défendre son secteur laitier contre la Chine

La Commission européenne a promis de défendre « fermement » sa filière laitière en Europe, au lendemain de l’ouverture d’une enquête chinoise antidumping.

La Commission européenne a promis ce jeudi 22 août 2024, de défendre « fermement » la filière laitière en Europe, au lendemain de l’ouverture d’une enquête chinoise antidumping concernant ce secteur dans l’Union européenne.

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L’enquête de la Chine, annoncée peu après l’annonce par Bruxelles d’une surtaxe sur les véhicules électriques chinois, porte sur des produits tels que le fromage frais et le lait caillé, le fromage bleu ainsi que certains laits et crèmes. « La Commission défendra fermement les intérêts de notre industrie laitière et de notre politique agricole commune », a affirmé un porte-parole de l’institution, Olof Gil, assurant que « toutes les mesures nécessaires seraient prises pour s’assurer que cette enquête respecte pleinement les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ».

Un an de procédure

La procédure lancée par Pékin doit durer un an et pourra éventuellement être prolongée de six mois. La Chine pourra ensuite décider d’imposer des surtaxes sur ces produits pour protéger son marché, si elle démontre que les pratiques de l’Union européenne sont déloyales et nuisent à la concurrence.

Pékin avait déjà annoncé en janvier enquêter sur une infraction supposée à la concurrence des eaux-de-vie de vin, comme le cognac, importées de l’Union européenne et en particulier de la France, qui avait donné l’impulsion à l’enquête de Bruxelles. En juin, elle a lancé une enquête antidumping sur les importations de porc et de produits porcins en provenance de l’Union européenne, des marchandises principalement produites en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Danemark.

L’an dernier, l’Union européenne a exporté pour 1,68 milliard d’euros de produits laitiers vers la Chine, selon des données d’Eurostat citées par la Commission européenne. La Chine a saisi au début du mois l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à propos des surtaxes sur les véhicules électriques chinois. Elle estime que la décision de Bruxelles est « politique » et ne repose sur « aucune base factuelle ».

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