Union européenne La FNSEA s'insurge de l'accord commercial avec le Chili
Faisant suite à l'annonce d'un nouvel accord commercial entre l'Union européenne et le Chili, la FNSEA dénonce les "effets délétères pour l’agriculture et les territoires ruraux".
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L'Union européenne vient de signer un nouvel accord commercial avec le Chili faisant suite au premier accord signé il y a 20 ans. "L’agriculture et ses filières les plus sensibles ont été la monnaie d’échange des dernières négociations", reproche la FNSEA dans son communiqué publié le mercredi 14 décembre 2022.
Le syndicat ajoute que "les clauses miroirs promues par la Présidence française [...] censée assurer la réciprocité des normes, et [...] les chapitres sur le développement durable contenus dans les accords, apparaissent comme autant de coquilles vides".
La FNB vent debout contre l’accord de libre-échange avec le Chili (13/12/22)
L'Agriculture en porte-à-faux
La FNSEA accuse de placer "l’agriculture et ses filières" en "monnaie d’échange" dans les négociations. Ils soulignent que les concessions "s’accumulent" au fur et à mesure des discussions.
Le syndicat précise que le Chili devrait recevoir des augmentations de contingents de l'ordre de 18 000 tonnes pour la volaille, 9 000 tonnes pour le porc, 4 000 tonnes pour la viande ovine et de 2 000 tonnes pour le bœuf. À cela s'ajoute aussi l'instauration de nouveaux contingents pour les préparations de fruits, l’huile d’olive pour l’éthanol.
"Des avancées sont prévues, mais ressemblent à [...] des ambitions, sans acte, que ce soit la fin “progressive” des antibiotiques facteurs de croissance, la coopération sur le bien-être animal ou les systèmes alimentaires durables", explique la FNSEA.
Le Gouvernement est interpellé et est rappelé à "être intransigeant" et de "se souvenir des propos du président de la République tenus à propos du Mercosur" l'année dernière.
Celui-ci avait annoncé à l'époque : "Nous devons réinventer nos politiques commerciales pour qu'elles soient cohérentes avec nos politiques climatiques, avec nos politiques de biodiversité, c'est une nécessité… Notre politique commerciale doit porter des clauses miroirs sur le plan climatique et sur le plan de la biodiversité."
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