Tendance Une offre pléthorique et des ventes en baisse

Plus de soixante séries différentes composent cette catégorie de petits tracteurs de 3 et 4 cylindres. Ces modèles de moins de 120 ch représentent ainsi le tiers de l’offre sur le marché français. Et pourtant, ils n’ont plus vraiment le vent en poupe puisque la puissance moyenne des tracteurs standard vendus en 2020 frôle la barre des 150 ch. Si les modèles de 100 à 149 ch demeurent les plus vendus en 2020, la catégorie des 400 à 500 ch connaît la plus forte progression.

De leur côté, les tracteurs de moins de 100 ch ne suscitent plus l’enthousiasme avec seulement 2 521 modèles de 60 à 99 ch immatriculés en 2020 contre 3 700 unités en 2017. Et tous ne sont pas vendus à des agriculteurs. En effet, parmi ces immatriculations se cachent des modèles tels que le Delfino chez Same ou le 1765 M de Massey Ferguson, qui sont essentiellement achetés par des collectivités pour réaliser des petits travaux d’entretien.

UN grand écart technologique­

La baisse des ventes ne freine pas pour autant les ardeurs des tractoristes, qui continuent à mettre leurs séries de faible puissance à jour avec des moteurs Stage 5, et étoffent toujours plus leurs catalogues. Deutz-Fahr, par exemple, ne propose pas moins de sept séries différentes dans cette catégorie. Chez la plupart des tractoristes, l’offre se segmente en trois parties. On trouve tout d’abord les tracteurs basiques équipés d’une transmission mécanique synchronisée et conçus pour les travaux de cour de ferme au chargeur frontal, ainsi que les activités peu gourmandes en puissance telles que la fenaison. Ils cohabitent avec les versions larges des tracteurs plus sophistiqués destinés à la viticulture et à l’arboriculture.

Enfin, plusieurs modèles sont haut de gamme et équipés des technologies les plus avancées comme la transmission à variation continue. Chez Massey Ferguson (5S) et Fendt (200 Vario), ils font partie des premiers modèles à inaugurer les nouvelles ergonomies de cabine.

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