Tendance La variation continue drague les petits

Qu’ils soient rouges, bleus ou verts, les tracteurs de la catégorie 4 cylindres de plus de 120 chevaux voient émerger des transmissions à variation continue au sein des catalogues d’options, quand elles ne sont pas montées de série.

Versions dédiées

Si Fendt a été le précurseur de l’installation de série de la transmission à variation continue sur ses engins, d’autres ont pris le pas. C’est le cas, par exemple, des constructeurs du groupe CNH, avec la série Versum pour Case IH, qui fait écho à la sortie du T5 AutoCommand de New Holland.

Quand elle n’est pas proposée de série, c’est que des versions lui sont dédiées, comme pour les finitions TTV de Deutz-Fahr et VRT pour Lamborghini, qui transforment le tracteur afin de l’adapter à ce type de transmission.

Pour les constructeurs qui ne créent pas de gamme à part entière pour la variation continue, celle-ci prend tout de même part aux options des machines haut de gamme, comme l’AutoPowr de John Deere sur les 6R, KVT sur les M7002 de Kubota, ou la Dyna-VT sur les 6000 S de Massey Ferguson.

Montée en puissance du double embrayage

Toujours du côté des transmissions, quand ce n’est pas de la variation continue, c’est le double embrayage robotisé qui séduit. Cette technologie a l’avantage de passer d’un rapport à l’autre sans rupture de couple, en jouant simultanément sur deux embrayages. On s’approche donc du confort d’une variation continue, sans jamais perdre de capacité de traction. Là encore, le groupe CNH répond présent, avec l’Active Drive 8 de Case IH et la Dynamic Command 8 de New Holland. Ces dernières proposent huit rapports répartis sur trois gammes, permettant à l’utilisateur de bénéficier de vingt-quatre rapports sous charge, en marche avant et en marche arrière.

Sur cette technologie, John Deere était précurseur avec la Direct Drive, lancée il y a plusieurs années, à laquelle les tracteurs de 4 cylindres du constructeur n’ont malheureusement pas accès.

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