Le RTK à l’épreuve de la pente Le RTK à l’épreuve de la pente
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«La moitié des tracteurs neufs sont vendus avec un système de guidage en France, constate Régis Hélias, d’Arvalis. Il est donc important d’évaluer le comportement de l’autoguidage dans les coteaux au semis, puis au binage. » En comparant les passages réels du tracteur et les lignes théoriques du guidage (lire encadré), quelle que soit la pente, l’antenne GPS du tracteur passe toujours au bon endroit. L’erreur est inférieure à 2 cm, aussi bien lors du semis que lors du binage.
En revanche, le constat est sans appel lorsque les passages du semoir sont comparés à ceux de la bineuse. Jusqu’à un dévers de 10 %, l’erreur entre le semoir et la bineuse paraît stable, comme en plaine, de l’ordre de 4 cm. « Mais au-delà de 10 %, le décalage atteint 5 à 6 cm, précise Régis Hélias. Une marge d’erreur qui peut pénaliser la culture en place. »
Par ailleurs, plus la pente est importante, plus l’outil se décale derrière le tracteur. Ce décalage entre l’engin et les outils atteint au maximum 25 cm (pente moyenne de 15 %). « Cet écart devrait être rectifié par un guidage actif de l’essieu arrière du tracteur, estime l’ingénieur. L’avenir du guidage dans les pentes passera donc probablement par les tracteurs avec châssis fixe et à quatre roues directrices. Le guidage reste une piste intéressante pour désherber mécaniquement les parcelles de céréales à paille qui présentent des adventices résistantes, par exemple. »
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