Le Sima se réinvente
Les constructeurs reprennent la main sur l’organisation du Sima et impulsent de nombreux changements pour la prochaine édition, qui aura lieu du 24 au 27 novembre 2024.
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Après le Covid, le changement de date et une édition 2022 que beaucoup ont trouvée en demi-teinte, il était indispensable pour le Sima de se réinventer. Objectif : pérenniser ce salon indoor d’envergure nationale et s’adaptant aux nouvelles attentes des visiteurs et des exposants. « Il est inconcevable que la France, qui est l’un des marchés majeurs du machinisme, n’ait pas son salon dédié, insiste Christian Fischer, directeur commercial de Kuhn. Nous avons besoin d’un salon fort, qui montre que nous soutenons l’agriculture. » Bien que de nombreux constructeurs s’avouent satisfaits de leur édition de 2022, ils sont nombreux à appeler de leurs vœux une évolution de la formule. Le passage à quatre jours au lieu de cinq, qui permettra notamment de réduire les coûts pour les exposants, n’est que la première pierre de cette refondation.
Les constructeurs à la manœuvre
Les constructeurs et les importateurs, qui possèdent une partie du Sima au travers leur syndicat Axema, « reprennent les rênes du salon », selon Damien Dubrulle, le président d’Axema. Le syndicat a ainsi réalisé une grande enquête auprès des visiteurs et non-visiteurs, qu’ils soient agriculteurs, concessionnaires ou entrepreneurs, afin d’identifier les attentes de ces publics cibles. Plusieurs points ont déjà été identifiés comme la nécessité d’améliorer la convivialité du salon, notamment au niveau de la restauration.
Des démonstrations dans le hall 5b
Parmi les autres évolutions, on note la très attendue fermeture du hall 7. Ses exposants seront relogés dans le hall 4 et une partie du hall 3, afin de simplifier le circuit de la visite. Le Sima rompt avec son image de salon statique avec un projet de réaliser des démonstrations dans le hall 5b. Elles mettront en scène des engins électriques, de la robotique et des véhicules carburant à l’hydrogène.
Une base de recrutement
Pour Axema et ses adhérents, le Sima doit davantage servir de vitrine pour communiquer sur la filière du machinisme agricole et ses opportunités d’emplois. « D’ici à 2030, il nous manquera entre 40 000 et 50 000 salariés sur l’ensemble de la filière, s’inquiète Olivier Le Flohic, directeur commercial de New Holland France. Le Sima doit nous offrir la possibilité de faire connaître nos métiers et d’attirer de nouveaux talents, et cela, dès la fin du collège. »
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