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Le Sima rebat les cartes pour son édition de 2024

Le Sima 2024 sera plus court et réorganisé pour tenter de satisfaire les visiteurs comme les exposants.

Un jour de moins, des halls recentrés, une zone de démonstration, le salon parisien du machinisme agricole se réinvente pour tenter de continuer dans le temps.

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Il y a quelques jours, le Sima communiquait ses dates d’ouverture avec une certaine discrétion. Ces dernières trahissaient pourtant une information importante sur la prochaine édition, elle possédera un jour de moins. L’Axema, le syndicat des constructeurs de la machine agricole, également co-organisateur du salon, est revenu sur cette annonce et a apporté plus d’éléments sur le prochain Sima qui se tiendra donc du 24 au 27 novembre 2024.

Réduire les coûts

« Le marché des agroéquipements français, c’est le premier marché européen avec 8,5 milliards d’euros, on se doit d’avoir un salon international », attaque d’entrée Laurent De Buyer, directeur général d’Axema. Pour le Sima 2024, les organisateurs ont donc pris une décision importante. « Nous avons cherché à travailler sur les coûts du salon. Ainsi, on est passé de 13 à 11 jours de salon, montage et démontage compris », poursuit-il. Parmi ces 11 jours, il y a donc un jour d’installation en moins mais surtout une journée de salon en moins. Le directeur du syndicat explique que les constructeurs diminuent ainsi leurs coûts directs (location du stand) et indirects (hôtel, nourriture…).

Une réorganisation des halls

Parmi les autres évolutions de la prochaine édition, le hall 7 sera abandonné au profit des halls 3 et 4. « Le salon se recentre ainsi sur les halls 3, 4, 5A, 5B et 6. Le hall 7 est malheureusement trop loin et mécontente les exposants comme les visiteurs », constate Laurent De Buyer. Les organisateurs réfléchissent d’autre part à un espace de démonstration intérieur et extérieur.

En décalant la date à la fin de novembre (du 24 au 27), le but est également de ne plus être dans une période de forte activité dans les champs mais surtout de ne plus être en frontale avec l’Eima, le salon italien. « Il faut que chacun trouve une motivation pour venir au Sima », insiste Laurent De Buyer.

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