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Bon rendement et qualité au rendez-vous pour le tournesol en 2023

La qualité de la récolte de 2023 de tournesol présente une « certaine variabilité » entre les bassins de production, selon Terres Univia et Terres Inovia.

La teneur en huile, quasi au niveau de la moyenne quinquennale, masque une variabilité entre les bassins de production.

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Grâce à des conditions climatiques globalement favorables, le rendement moyen national du tournesol atteignait 25,9 q/ha en 2023, supérieur de 2,1 quintaux à la moyenne quinquennale, selon l’observatoire de la qualité des graines de tournesol françaises, piloté par Terres Univia et Terres Inovia. Avec 815 600 ha, la production, de 2,112 millions de tonnes, dépasse ainsi celle de 2022 (1,8 million de tonnes).

Teneur en huile proche de la moyenne

La teneur en huile moyenne, de 44,4 % aux normes, se rapproche de la moyenne quinquennale (44,8 %), et progresse de 0,5 point par rapport à 2022. « Les conditions plutôt sèches à partir de la floraison ont induit des stress hydriques modérés, avec une certaine variabilité selon la profondeur des sols et la localisation des orages. Les précipitations ponctuelles ont ainsi permis une teneur en huile correcte », développent l’interprofession et l’institut technique de la filière oléagineuse. 61 % des échantillons satisfont la norme de commercialisation de 44 %, contre 47 % en 2022.

La teneur en protéine atteint, quant à elle, 15,6 % de la matière sèche et 32,2 % de la matière sèche délipidée. Un retrait « significatif » par rapport à la moyenne quinquennale de 34,4 %.

Quant au taux d’impureté, il se retrouve légèrement au-dessus de la moyenne quinquennale (de 3 %), à 3,3 %, « probablement en raison de conditions de récoltes humides, parfois tardives, dans certaines régions, retracent Terres Univia et Terres Inovia. Seulement 26 % des échantillons satisfont la norme de commercialisation de 2 % d’impureté avant triage, en hausse par rapport à 2022 (20 %), mais en retrait par rapport à 2021 (45 %) ».

Qualité variable

Les deux organisations relèvent une « certaine variabilité » de la qualité des graines, « avec 2,1 points d’écart pour la teneur en huile entre certains bassins ». Le Sud-Est a notamment connu de fortes chaleurs et des sécheresses estivales qui ont pénalisé l’accumulation d’huiles et de protéines dans les graines, contrairement au bassin Est, aux conditions plus humides.

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