2020-2021 La qualité des tourteaux de colza et de tournesol passée au crible

pour la campagne de 2020-2021. Les échantillons ont été prélevés dans différentes usines, représentant la « grande majorité de la production française industrielle », précisent-ils.

Catégories

Taux de protéines et de matière grasse, humidité, digestibilité… Les deux fiches détaillent les différentes caractéristiques des types de tourteaux suivants :

• Les tourteaux de colza obtenus à partir de graines françaises ou d’importations non OGM. Ils « présentent des caractéristiques relativement stables d’année en année », indiquent Terres Inovia et Terres Univia.
• Les tourteaux de colza obtenus à partir de graines OGM. Ils sont plus riches en protéines totales et solubles.
• Les tourteaux de colza expeller. Ils contiennent une bonne teneur moyenne en protéines solubles, du fait d’une trituration sans solvant, mais « contiennent davantage de glucosinolates ».
• Les tourteaux de tournesol HighPro. Ils sont notamment caractérisés par une haute teneur en protéines : 35,7 % de matière brute (MB) en moyenne en 2020-2021.
• Les tourteaux de tournesol LowPro. Leur teneur en protéines est plus faible : 27,8 % MB en moyenne en 2020-2021.
• Les tourteaux de tournesol MidPro. Leur teneur en protéines est intermédiaire : 31,3 % MB en moyenne en 2020-2021

Importation de colza OGM, et de tourteaux de tournesol

En 2020-2021, les usines de trituration ont transformé près de 4,2 millions de tonnes de graines de colza (françaises ou issues de l’importation, notamment en provenance du Canada). « La production de tourteau de colza a ainsi atteint 2,4 millions de tonnes pour une consommation française quasiment équivalente », indiquent l’interprofession et l’institut technique.

Du côté du tournesol, 1,2 million de tonnes de graines ont été transformées durant cette campagne. « Environ 650 000 tonnes de tourteaux de tournesol à destination de l’alimentation animale ont ainsi été produites. » La France ayant consommé 1,5 million de tonnes, 910 000 tonnes de tourteaux ont été importées, « dont les deux tiers en provenance de la mer Noire ».