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Tension sur le marché des veaux

La concurrence s’intensifie, notamment en Espagne, où l’approvisionnement devient de plus en plus incertain. L’offre de petits veaux se réduit et les prix sont fermes.

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La situation devient de plus en plus difficile pour les engraisseurs espagnols. L’offre de veaux tend à se réduire et les importations en provenance d’Irlande touchent à leur fin. Les veaux provenant des pays de l’Est, notamment de la République tchèque, n’arrivent plus avec la même régularité non plus car ils sont désormais réorientés vers un marché allemand plus proche et très demandeur.

Les engraisseurs se retrouvent pris dans une spirale de prix haussière. La situation suscite de l’inquiétude, car les prix des veaux français ne cessent de progresser. Les sujets laitiers lourds expédiés vers l’Espagne sont vendus entre 340 et 350 €, les montbéliards entre 460 et 480 €, et les tarifs des croisés peuvent atteindre 550 à 650 €.

Sur le marché français, l’offre est limitée et ne couvre pas la demande. Le commerce reste fluide, avec des intégrateurs qui jouent sur les primes aux volumes pour sécuriser leurs approvisionnements. Les tarifs des bons prim’holsteins pour l’engraissement s'affichent entre 310 et 320 €, tandis que la majorité des veaux laitiers sont vendus entre 250 et 300 €.

Les montbéliards et les croisés laitiers se négocient entre 280 et 350 €, avec des prix atteignant parfois 350 à 450 € pour les sujets plus lourds. Le commerce est actif pour les blanc bleu ou les croisés montbéliards R+ : les lourds se négocient entre 500 et 550 €, tandis que les plus légers se vendent entre 380 et 480 €. Les veaux lourds et bien conformés s'échangent entre 600 et 750 €.

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