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Bonne demande pour le veau de boucherie

Les mises en place opérées par les intégrateurs français ou néerlandais sont juste suffisantes pour couvrir la demande malgré une consommation de viande de veau qui se rétracte. L'équilibrage entre la production de veaux de boucherie et la consommation est toujours compliquée.

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Le marché du veau de boucherie se porte plutôt bien, dans un contexte où les coûts de production, liés à l’alimentation, ont fortement baissé. La flambée des prix des petits veaux depuis le début de l’année rebat les cartes, même si le veau gras reste très bien valorisé, avec des sujets rosés clairs O vendus à 7,81 €/kg (entrée abattoir, données FranceAgriMer). La concurrence des Pays-Bas est faible, car le prix des veaux prim'holsteins est à 8,80 €/kg. (Source : de Kalverhouder). 

Avec les fêtes pascales, la consommation de viande de veau devrait être plutôt bonne que ce soit en France, aux Pays-Bas comme en Allemagne. Pour les petits veaux laitiers, le nombre de vêlages reste à la baisse depuis le début de l’année, ce qui correspond à l’érosion du cheptel laitier accentuée par les conséquences de la FCO (fièvre catarrhale ovine). Le commerce est assez fluide avec des tarifs qui se restent très fermes face à la concurrence de l’exportation.

Sur les marchés, les veaux prim’holsteins et normands de 45-50 kg sont valorisés entre 180 et 230 €. Les prix vont de 250 à 280 € pour ceux de 50-55 kg, et de 290 à 310 € pour les plus lourds.

La tendance est également à la fermeté pour les veaux destinés à l’élevage (production de jeunes bovins) ou à l’exportation avec des tarifs compris entre 310 et 330 €.

La commercialisation des montbéliards reste fluide avec des tarifs qui se maintiennent sans trop de difficulté, de 220 à 300 € pour les légers standards, de 320 à 370 € pour les convenables et de 390 à 430 € pour les bons lots. Les croisés laitiers se négocient sur des bases stables et correspondantes aux montbéliards convenables ou aux laitiers ordinaires.

Pour les veaux allaitants, si les vêlages de printemps progressent, les éleveurs tendent à garder leurs animaux pour production de broutards actuellement très bien valorisés. Cela permet de tenir les prix avec des limousins de gamme intermédiaire (légers) vendus entre 550 et 620 €. Les très bons mâles sont négociés encore de 650 à 750 € sur les marchés de Lezay, des Hérolles ou d’Ussel. 

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