Le commerce des veaux est actif dans toutes les catégories
L’activité commerciale de cette semaine est très active, et marquée par la suppression des restrictions sanitaires vers le marché espagnol. Cette actualité est concomitante à une demande qui se renforce du côté des intégrateurs pour les mises en place de septembre. Ces derniers ont sérieusement relevé leur offre de prix pour garder les veaux sur la France.
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Du côté espagnol, les opérateurs commencent à saturer face à l’envolée des prix depuis le début de l’année. Ils vont pouvoir bénéficier pour cela des veaux irlandais (sans PCR), avec des volumes qui tendent à progresser.
Le recul de l’offre observé sur les marchés de La Talaudière, Saint-Laurent-de-Chamousset ou Bourg-en-Bresse anime les échanges. Cette tendance haussière est également observée sur les marchés du Grand Ouest avec des tarifs très soutenus. Les mâles taupes de moyenne conformation sont vendus de 200 à 280 € pour monter entre 300 et 380 € dans les meilleurs. Les femelles sont valorisées entre 180 et 320 €. Les femelles croisées jaunes ou blanc bleu R lourdes destinées au marché espagnol sont valorisées entre 300 et 450 € et les mâles sont négociés entre 380 et 500 €.
Les tarifs sont également plus fermes dans la très bonne marchandise de conformation U, avec des tarifs qui restent compris entre 500 et 650 €, voire 700 € pour les extras. Les tarifs restent attractifs pour les bons limousins avec une offre limitée, au regard de la très bonne valorisation des broutards. L’offre devrait en revanche progresser dans les prochaines semaines avec les vêlages de printemps.
Les tarifs s’envolent pour les veaux prim’holsteins, qui dépassent les 300 € pour les bons veaux. Les veaux standards destinés à l’engraissement sont valorisés entre 200 et 280 € sur les marchés, voire 300 € pour les lourds. Les gros veaux pour l’Espagne sont vendus de 300 à 320 € (soit moitié plus que l’an passé). Les tarifs des montbéliards et abondances sont fermes sur les marchés du Rhône-Alpes. Les bons sujets sont valorisés de 350 à 400 €, voire 420 € pour les meilleurs. Les bons montbéliards ou abondances destinés à l’engraissement sont vendus entre 260 et 330 € alors que les légers sont négociés avec facilité entre 180 et 230 €.
Les tarifs diffusés sont ceux qui sont observés sur les marchés (frais de commercialisation inclus).
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