Le recul de l’offre de veaux inquiète les intégrateurs
Bien que les intégrateurs aient des besoins contenus pour les sorties de juillet, ils peinent à couvrir leurs besoins. L’inquiétude grandit pour les semaines et mois à venir face à la chute annoncée des volumes de veaux, aggravée par les pertes liées à la FCO et à la MHE, ainsi que par la pression exercée par les marchés export, notamment espagnol. La concurrence est rude entre les engraisseurs.
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La revalorisation des petits veaux est déjà très significative : le prix des laitiers a doublé par rapport à l’an dernier. Les prim’holsteins et les normands de 45/50 kg sont valorisés de 140 à 170 €, ceux de 50/55 kg entre 180 et 210 €. Les plus lourds prisés pour le marché du jeune bovin en Espagne, sont vendus de 220 à 240 €. En Rhône-Alpes, la modestie de l’offre permet une fermeté des prix à la Talaudière comme à Bourg-en-Bresse. Les montbéliards légers d’engraissement se vendent entre 150 et 200 €, voire de 240 à 300 € pour les plus lourds. Les gros veaux pour l’Espagne affichent des prix compris entre 340 et 370 €.
Du côté des bons croisés allaitants, charolais ou limousins, le commerce reste fluide, avec des niveaux de prix toujours très confortables. Les bons mâles jaunes U, les croisés blanc bleu ou montbéliards sont négociés dans le Sud-Est entre 450 et 550 €. Les croisés blanc bleu de laitiers sont vendus 30 à 50 € en dessous de ces tarifs. Les sujets R plus légers s’échangent entre 200 et 400 € en fonction des races et des croisements.
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