Un redémarrage du prix des veaux plus précoce
La position des intégrateurs de veaux pourrait devenir inconfortable dans les années à venir. Si pour le moment la très bonne tenue du veau gras permet de sortir de bons résultats, la dégradation des ventes dans le secteur de l'aval et la revalorisation des petits veaux va perturber ces équilibres.
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Depuis deux ans, la raréfaction de l’offre commence à se faire sentir, avec des tarifs qui ont commencé à progresser en février en 2023. La concurrence est plus forte. Les engraisseurs espagnols ont remonté leur gamme d’achats pour la production de jeunes bovins laitiers. 2024 vient confirmer cette tendance avec des niveaux de prix soutenus tout l’été avant que les intégrateurs mettent la pression.
Les contingentements qui plombaient le commerce de l’automne ces dernières années n’ont duré que 15 jours. Depuis deux semaines, les tarifs sont repartis à la hausse avec trois mois d’avance. Les niveaux de prix sont entre 80 et 100 € plus élevés que l’an dernier.
Cette semaine, les gros veaux laitiers se sont valorisés entre 170 et 180 €/tête dans les centres destinés à l’exportatin. En début de semaine, les prix des bons veaux montbéliards destinés à l’exportatin se situaient entre 300 et 330 €. Sur le marché de Château-Gontier, les veaux prim’holsteins et normands convenables de 50 à 55 kg se sont négociés entre 140 et 160 € et les sujets de 45-50 kg entre 100 et 130 €. Les marchés bretons faisaient également état d’un commerce ferme pour les bons veaux.
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