L’offre saisonnière de veaux est insuffisante
Les volumes de veaux sont limités. Les intégrateurs peinent à couvrir leurs besoins face à la concurrence de l’exportation sur l’Espagne ou l’Italie, mais également de la mise en place de veaux croisés pour la production de jeunes bovins en France. Les volumes en provenance de l’Irlande se tassent vers le marché espagnol.
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Le commerce reste fluide dans les veaux laitiers. Les tarifs enregistrent très peu d’évolution en raison d’une concurrence contenue entre les grands opérateurs. Cette concurrence est plus visible sur les cadrans bretons, bien que les volumes mis en œuvre soient limités. Les prix des veaux prim’holsteins convenables de 45-55 kg se situent dans une fourchette de 120 à 180 €, et atteignent 200 € pour les veaux lourds, que ce soit pour l’intégration ou l’exportation. Sur les cadrans bretons, les tarifs augmentent pour atteindre 200 à 230 €.
Dans la Région Rhône-Alpes, la situation est également marquée par un déficit de marchandise, avec un marché soutenu par la demande espagnole pour les bons veaux montbéliards ou abondances. Les premiers se vendent entre 280 et 320 € pour les sujets lourds, tandis que les prix des seconds se situent entre 260 et 300 € sur le marché de Bourg-en-Bresse. Les montbéliards standards bénéficient également de cette dynamique commerciale, avec des veaux convenables valorisés entre 160 et 250 € en fonction du poids.
La tendance est à la hausse pour les prix des veaux croisés convenables, qui ont de multiples débouchés (intégration, exportation ou élevage). La diminution de l’offre entraîne un commerce plus actif, avec des tarifs compris entre 180 et 300 € pour les mâles taupe ou gris, et entre 250 et 380 € pour les blanc bleu R de conformation. Les très bons croisés montbéliards ou blanc bleu U sont négociés entre 400 et 500 €, voire jusqu’à 550 € pour les meilleurs.
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