La demande de veaux recule progressivement
Cette deuxième semaine de 2024 est moins chargée. Elle répond à des besoins des intégrateurs en repli pour les sorties de la fin de juin — période où les cantines ferment et la chaleur fait généralement reculer les ventes de viande de veau.
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La réduction des vêlages assure un meilleur équilibre commercial sur la Région Rhône-Alpes. Les prix des bons montbéliards et les croisés se maintiennent sans difficulté sur les marchés de Bourg-en-Bresse ou de La Talaudière. Sur Lezay, les acheteurs habituels couvrent leurs besoins. Les intégrateurs cherchent à faire pression sur les croisés de moyenne conformation.
Les bons veaux laitiers de plus de 55 kg se vendent sans trop de difficulté sur la France, avec des tarifs stables. L’Espagne tend en revanche à relever ses prix. Les prim’holsteins sont vendus de 50 à 105 € pour les 45-55 kg, et de 115 à 125 € pour les lourds. Les veaux légers restent délaissés ou faiblement négociés.
Les montbéliards convenables de 55-60 kg pour l’engraissement se vendent entre 170 à 240 €, tandis que les prix des sujets plus légers se maintiennent entre 80 et 130 €. Les gros veaux montbéliards qui partent vers l’Espagne sont négociés entre 250 et 270 €.
Dans les bons veaux croisés, montbéliards ou blanc bleu de conformation U, la modestie saisonnière de l’offre empêche les acheteurs de peser sur les prix. Les tarifs se situent entre 380 et 480 € dans les mâles, et de 300 à 360 € dans les femelles.
Dans les limousins, les bons mâles se vendent rapidement entre 500 et 580 €, et les tarifs des femelles se situent entre 350 et 450 €.
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