Veaux Les tarifs se stabilisent

Les écarts de valorisation entre les croisés et les prim’holsteins incitent de plus en plus les éleveurs à utiliser des semences sexées de taureaux de race à viande sur les vaches laitières. Le choix s’arrête souvent sur des taureaux sans trop de gabarits pour ne pas pénaliser la production laitière. L’offre de veaux croisés progresse d’année en année. Cette gamme de marchandise qui ne trouvait que l’engraissement comme débouché trouve maintenant une place dans la filière des jeunes bovins sur la France ou sur l’Espagne.

Les tarifs des mâles croisés taupes, gris, rouges, jaunes ou blanc bleu ordinaires se situent au niveau des prix des montbéliards de milieu de gamme, soit entre 170 et 230 € pour monter jusqu’à 280 € dans les sujets lourds. Les femelles taupes communes se valorisent au prix des laitiers, de 70 à 130 €. Les croisés blanc bleu ou jaunes R lourds se vendent entre 280 et 330 €. Les prix des très bons veaux jaunes ou croisés blanc bleu U résistent mieux et se situent entre 350 et 450 €, voire 480 dans les supérieurs.

Les intégrateurs ont des besoins, et ils stabilisent leurs grilles de prix. Les veaux prim’holsteins et normands se négocient entre 40 et 120 € sur les marchés en fonction du poids, voire 130 € pour les sujets lourds pour l’exportation. Les sujets légers toutes races confondues ont trop peu de valeur par rapport aux frais engagés pour le ramassage et ne sont plus collectés dans les fermes.