Veaux le commerce reste très fluide
Les disponibilités sont faibles tandis que la demande reste forte. Elle émane des intégrateurs, des exportateurs, mais également des engraisseurs français de jeunes bovins croisés. Cette production est souvent adossée à des contrats proposés par les industriels.
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L’animation commerciale sur les marchés est soutenue, avec des ventes souvent très rapides. Pour sécuriser leurs approvisionnements, les intégrateurs promettent une indexation des achats d’automne sur les volumes livrés en période creuse, avec même une prime hors cotation à la clé. Ils adaptent également leurs tarifs à ceux de l’exportation. Le commerce reste fluide sur l’ensemble des marchés de l’Ouest et du Nord où les veaux prim’holsteins de 45-50 kg se vendent entre 100 et 140 €. Les bons lots de 50-55 kg se négocient entre 140 et 160 € pour monter jusqu’à 180 € dans les plus lourds.
Les veaux normands suivent la même tendance. Les prix des bons sujets recherchés pour l’élevage grimpent jusqu’à 200 €. Dans le Sud-Est, la demande n’est pas couverte en raison du creux des vêlages en race montbéliarde. Les tarifs se stabilisent à des niveaux soutenus à Bourg-en-Bresse, Saint-Laurent-de-Chamousset ou La Talaudière. Les sujets standards d’engraissement légers se vendent de 170 à 220 €, de 230 à 280 € dans les lots convenables et de 300 à 330 € pour les bons sujets lourds destinés à l’exportation.
Les croisés laitiers (gris, taupes) de moyenne conformation (R et O) se retrouvent sur la même gamme tarifaire que les montbéliards. Les plus légers sont au prix des laitiers.
La demande est soutenue pour les croisés blanc bleu ou jaunes R. Les tarifs sont compris entre 300 et 350 € pour les mâles et de 250 à 320 € pour les femelles. Ils peinent en revanche à progresser pour les bons mâles croisés montbéliards ou blanc bleu U. Ils se valorisent entre 370 et 470 €.
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