Veaux l’offre est insuffisante pour la demande
Les volumes sont pourtant limités sur les marchés du petit veau, mais les intégrateurs peinent à couvrir leurs besoins. Les causes ? La concurrence de l’exportation, ainsi que la mise en place de veaux croisés pour la production de jeunes bovins par les abatteurs.
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Le commerce reste fluide dans les veaux laitiers, même si les tarifs enregistrent très peu d’évolution. Les veaux prim’holsteins convenables de 45-50 kg se situent dans une fourchette de 100 à 140 €. Ils peuvent atteindre 160 à 170 € pour les sujets lourds, pour l’intégration ou l’exportation. Sur les cadrans bretons, les tarifs augmentent jusqu’à 200, voire 230 €.
Dans la Région Rhône-Alpes, la situation est également marquée par un manque de marchandise. Le marché est soutenu par la demande espagnole pour les bons veaux montbéliards ou abondances. Les premiers se vendent entre 280 et 320 € pour les sujets lourds, tandis que les seconds se situent entre 260 et 300 € sur le marché de Bourg-en-Bresse. Les montbéliards standards bénéficient également de cette dynamique commerciale, avec des veaux convenables valorisés entre 160 et 250 € en fonction du poids.
La tendance est à la hausse pour les veaux croisés convenables, qui ont de multiples débouchés (intégration, exportation ou élevage). La diminution de l’offre entraîne un commerce plus actif. Les tarifs sont compris entre 160 et 300 € pour les mâles taupes ou gris, et entre 250 et 350 € pour les blanc bleu R. Les très bons croisés montbéliards ou blanc bleu U se négocient entre 350 et 450 €, voire jusqu’à 500 € pour les meilleurs.
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