Veaux Stabilisation des prix dans les veaux laitiers
Après la chute du cheptel laitier, le recul de l’offre se prononce davantage. Pour cause, le sexage sur les femelles à garder, ainsi que l’utilisation de taureaux de race à viande sur les laitières. Néanmoins, le choix de ces taureaux génère une production de veaux croisés taupes ou blanc bleu de moyenne conformation. Cette gamme de marchandise est légèrement mieux valorisée que les veaux laitiers.
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Après deux semaines de hausse pour limiter l’exode de veau vers l’Espagne, les intégrateurs ont stabilisé leurs tarifs. Pour les ramasseurs de veaux, tout se joue dans le tri des lots. Les intégrateurs ont des besoins contenus pour les sorties de la seconde quinzaine de juillet, mais ils peinent à couvrir leurs besoins. Sur les marchés les veaux prim’holsteins et normands sont valorisés de 60 à 100 € pour les 45-50 kg de 110 à 130 € dans les 50-55 kg. Les plus lourds se vendent de 150 à 150 €, destinés à faire du jeune bovin en Espagne. Dans le Rhône-Alpes, la modestie de l’offre permet une facile reconduction des cours sur La Talaudière et Bourg-en-Bresse. Les montbéliards légers d’engraissement sont valorisés entre 100 et 150 € et de 180 à 220 € dans les plus lourds. Les gros veaux à l'exportation vers l’Espagne se valorisent entre 250 et 280 €.
Les bons croisés allaitants, charolais ou limousins destinés à faire des produits de qualité ou labellisés, devraient profiter de la chute des coûts de production – liée à la baisse de la poudre de lait et des céréales. Le marché reste équilibré, les tarifs sont stables. Les bons mâles jaunes de conformation U ou les croisés blanc bleu de montbéliards se négocient dans le Sud-Est entre 350 et 450 €. Les croisés blanc bleu de laitiers se vendent 30 à 50 € en dessous de ces tarifs. Les sujets de conformation R plus légers se vendent entre 200 et 320 €, en fonction des races et des croisements.
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