Veaux Commerce morose
Alors que les éleveurs entrent dans la période du pic des vêlages, les intégrateurs couvrent aisément leurs besoins et imposent des quotas de livraison à leurs apporteurs. Sur les marchés, la pression tarifaire demeure très forte. Le coût des PCR est trop élevé face aux tarifs des veaux. À l’exportation, le débouché espagnol arrivé à saturation et ne permet de valoriser que les veaux lourds.
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Sur le marché de Lezay, la majorité des veaux prim’holsteins de 45/55 kg se vend entre 50 et 90 €. Les gros veaux destinés à l’exportation plafonnent à 95 €. Les veaux légers restent sans valeur commerciale.
À Bourg-en-Bresse ou à la Talaudière, la tendance est également lourde pour les montbéliards destinés à l’engraissement. Les prix des montbéliards lourds se maintiennent entre 200 et 220 € tandis que les sujets de 50/55 kg se vendent entre 130 et 180 €. Les prix des veaux de 45/50 kg s’établissent entre 50 et 110 €.
Dans les croisés laitiers, mixtes ou allaitants, les transactions commerciales restent très compliquées face à la forte proportion de veaux de moyenne conformation y compris dans les sujets lourds. Les mâles blanc bleu R se négocient entre 150 et 280 €, et de 50 à 180 € dans les femelles.
Dans les bons veaux charolais ou croisés U, le commerce se montre plus calme. Les ateliers d’engraissement ont moins de places disponibles pour les sorties de février, faute de vente suffisante dans la viande. Les prix des très bons croisés reculent entre 350 et 430 €. Dans les limousins, les tarifs se tiennent entre 500 à 570 €.
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