Veaux La mévente de la viande pèse sur le marché
Les intégrateurs continuent de limiter les mises en place tandis que les durées d’engraissement s’allongent, faute de débouchés suffisants. Les opérateurs de la filière espèrent que la campagne de communication lancée par l’interprofession incitera les consommateurs à l’achat.
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Les débouchés pour les petits veaux sont de plus en plus difficiles à trouver, étant donné les mises en place réduites chez les intégrateurs français, néerlandais ou espagnols. Malgré la faiblesse saisonnière de l’offre, l’arrêt du ramassage des petits veaux est une menace bien présente, face au manque de débouchés. Les tensions restent fortes sur le marché, avec des tarifs en baisse sur toute l’Europe.
En prim’holsteins, les prix pratiqués à l’exportation sont très proches de ceux pour l’intégration ; la valorisation est comprise entre 90 et 100 €. Les tarifs des bons veaux destinés à l’intégration se tassent encore de 5 €. Ces derniers se négocient entre 80 et 90 €. La majorité des veaux prim’holsteins et normands est commercialisée entre 50 et 70 €.
Parmi les croisés taupes ou blanc bleu communs mis en place par les intégrateurs, les tarifs demeurent malmenés.
Sur le marché de Bourg-en-Bresse, la modestie de l’offre permet une reconduction des prix dans les montbéliards ou les croisés d’engraissement ou d’exportation. Les bons sujets montbéliards se vendent entre 200 et 230 €. Les bons veaux pour l’engraissement se vendent entre 140 et 190 €. Quant aux légers, leur prix s’établit entre 70 et 130 €.
Dans les bons croisés montbéliards ou blanc bleu préparés pour l’Espagne ou l’Italie, l’activité commerciale est calme mais les prix se maintiennent. Les tarifs oscillent de 250 à 330 €. La très bonne marchandise plafonne entre 350 et 450 €.
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