Veaux Des complications en perspective
Les difficultés en lien avec l’épidémie de coronavirus Covid-19 s’amplifient au sein de la filière du veau. En veaux de boucherie, l’effondrement des ventes impacte de plus en plus les mises en place, engendrant des retards d’enlèvement. L’activité à l’exportation est également touchée.
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Pour les veaux destinés à l’exportation, les PCR restent possibles, sous réserve que les laboratoires ne soient pas surchargés pour la réalisation de tests de dépistage du coronavirus Covid-19. Le maintien des débouchés à l’exportation est indispensable à l’équilibre des flux de marchandise, même si la tendance de réduction des vêlages devrait atténuer la pression de l’offre.
Dans les gros veaux laitiers, les tarifs se replient légèrement entre 100 et 120 €. La tendance est également à la baisse parmi les veaux montbéliards. Les sujets lourds pour l’exportation sont valorisés entre 240 et 260 €.
Du côté des intégrateurs, la semaine a été marquée par un très net repli des mises en place, pour faire face à l’afflux de marchandise de la semaine précédente. Les bons veaux prim’holsteins ou normands d’engraissement se vendent entre 85 et 100 € selon les opérateurs. La majorité des veaux de 45 à 50 kg se maintient entre 50 à 80 €, tandis que les petits restent faiblement valorisés entre 20 et 40 €.
Parmi les croisés limousins, blanc bleu ou charolais de moyenne conformation, la pression est forte. Les tarifs des sujets taupes ou gris R légers vont de 130 à 170 €. Les sujets plus lourds partent à l’exportation entre 170 et 230 €.
Peu de changements sont observés dans les très bons croisés blanc bleu. Ces derniers se négocient entre 330 et 380 €, voire 400 à 450 € dans les supérieurs. Dans les limousins, l’offre suffisante pèse sur les prix.
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