Veaux La pression monte sur les croisés

Une légère avance sur les mises en place de la semaine prochaine a toutefois été prise. Les intégrateurs, soucieux des volumes qui sortiront au début de l’été, réduisent les rentrées dans les ateliers et imposent des contingents à leurs fournisseurs.

L’activité de cette semaine n’a pas connu de grandes variations tarifaires du côté des veaux laitiers. La commercialisation se fait correctement à l’exportation sur l’Espagne ou chez quelques engraisseurs de jeunes bovins en France. Les prim’holsteins lourds destinés à l’exportation sont vendus de 95 à 110 €. Ceux de 45-55 kg convenables se négocient entre 50 et 90 € pour l’engraissement. Les veaux légers restent faiblement valorisés, de l’ordre de 10 à 20 €, quand ils trouvent preneurs.

Parmi les montbéliards destinés à l’engraissement, le marché est tendu en raison de la montée du prix de la poudre de lait chez les intégrateurs. Les bons veaux lourds destinés au marché espagnol s’en tirent mieux, avec une valorisation allant de 200 à 230 €. Les montbéliards communs se vendent entre 100 et 150 € et les plus légers sont au prix des laitiers.

Cette progression du prix de la poudre de lait a également un impact sur les croisés laitiers ou mixtes (jaunes ou blanc bleu) R de conformation dont les tarifs oscillent entre 200 et 350 €. Les écarts de valorisation avec les bons veaux viandés sont importants. De fait, la belle marchandise U part entre 380 et 450 €. Les bons limousins se valorisent encore entre 450 et 570 € en fonction du sexe et de la conformation.

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