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Veaux Trop d’offre malgré le repli des effectifs

L’érosion constante de la consommation de viande de veau nécessite une grande maîtrise des volumes mis en place et la recherche d’autres débouchés extra-européens.

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Le commerce des veaux nourrissons reste très compliqué. Même si l’offre saisonnière tend à se stabiliser, cette dernière demeure amplement suffisante pour les besoins de la production de veaux de boucherie en France ou de jeunes bovins en Espagne. La situation est semblable dans les grands pays producteurs de lait comme l’Allemagne ou les Pays-Bas.

 

La tendance est lourde sur l’ensemble des marchés. Le marché de Bourg-en-Bresse a maintenu ses prix du fait d’une forte réduction de l’offre avec de nombreux veaux restés dans les fermes. En montbéliards, les prix ont chuté entre 10 et 20 € sur la Talaudière ou Saint-Laurent-de-Chamousset. Les bons montbéliards lourds destinés à l’exportation (+ 65 kg) plafonnent entre 180 et 220 €, alors que les 50/60 kg se tassent entre 110 et 160 €, et les 45/50 kg se vendent de 50 à 110 €.

 

Les tarifs se maintiennent en prim’holsteins et en normands, mais le tri reste sévère. La majorité des veaux se négocie entre 40 et 90 €, les plus lourds se valorisant à 100 €.

 

L’excédent de veaux français part sur le marché espagnol, seul débouché possible. Cependant, les Espagnols appliquent un tri sévère. Leur marché est encombré, faute de place dans les ateliers en raison des retards de sorties des jeunes bovins exportés au Maghreb. Cette tension se reporte sur les veaux croisés, surtout pour les femelles qui ont de plus en plus de difficultés à trouver preneur.

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