Veaux Nouvelle pression sur les prix
Les gros intégrateurs profitent du déséquilibre provoqué par la progression de l’offre et d’un nombre de places réduit sur le Grand Ouest pour donner un nouveau tour de vis aux prix sans se préoccuper du travail des éleveurs.
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La maîtrise des coûts de production reste le maître mot pour faire face aux tarifs pratiqués dans le secteur de la viande. L’activité commerciale est très compliquée dans les veaux laitiers avec une très grande majorité des prim’holsteins valorisés en dessous de 80 à 90 € dans les campagnes. Les petits veaux ne sont plus ramassés, faute de trouver preneur y compris à l’exportation.
La demande espagnole est réduite et cible les gros veaux tout en adaptant leurs tarifs à ceux du marché intérieur. Depuis trois semaines, les exportateurs observent un accroissement notoire du nombre de retour de veaux positifs à la FCO, fièvre catarrhale ovine, après PCR. Sur les marchés, les laitiers de 45-50 kg se valorisent entre 50 et 70 €, et les bons veaux de 50-60 kg se vendent de 80 à 95 €.
Dans les monbéliards, le nombre de vêlages progresse, ce qui se traduit par un commerce plus difficile à La Talaudière ou Bourg-en-Bresse. La gamme tarifaire va de 60 à 110 € dans les veaux légers, de 150 à 200 € pour les sujets convenables de 50-65 kg, et de 210 à 230 € dans les meilleurs.
Dans les veaux croisés, la pression des acheteurs est très forte sur les taupes, gris ou croisés blanc bleu R de moins de 55 kg qui se valorisent de 100 à 150 €, les O et les femelles sont dans les lots de noirs. Les croisés blanc bleus convenables R se situent entre 200 et 300 €.
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