Veaux Toujours aucun changement pour les prim’holsteins
Aucun élément ne semble favorable à une progression des prix des veaux laitiers à court terme. Les intégrateurs restent sur une position de faible mise en place face à une consommation qui continue de s’éroder et à un marché de la viande concurrencé par des pays qui produisent de la viande de veau sans la consommer.
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Si la traçabilité des viandes d’importation est importante dans les GMS pour les consommateurs, elle n’a aucun impact dans la RHF, restauration hors foyer, où le prix compte avant tout, notamment dans les grandes cuisines centrales.
Le prix des veaux laitiers est inchangé depuis octobre et aucune évolution positive n’est possible tant que le rapport offre/demande restera dans l’état. Les volumes baissent, mais sans dynamisme de l’exportation, ils restent suffisants pour les besoins des intégrateurs.
Les prim’holsteins légers de moins de 45 kg restent faiblement valorisés entre 20 et 70 €, les convenables de 45-55 kg s’échangent dans une gamme de prix allant de 80 à 110 € pour l’engraissement. Quant aux gros sujets destinés à l’exportation, ils se vendent de 110 à 130 €.
En revanche, les intégrateurs profitent d’une offre suffisante en croisés laitiers ou mixtes R et O pour maintenir la pression sur les prix de façon à réduire l’écart avec les veaux laitiers, conformément à ce qui se passe dans la viande.
Ce matin à Château-Gontier, les mâles taupes ordinaires sont valorisés au prix des laitiers et plafonnent à 200 € pour les meilleurs. Pour les croisés blanc bleus, les R légers se vendent de 160 à 230 € et les plus lourds entre 240 et 360 €. Les supérieurs sont peu nombreux et se maintiennent entre 400 et 450 €.
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