Veaux L’offre augmente et les cours baissent
Les intégrateurs profitent du déséquilibre entre l’offre et la demande pour peser sur les tarifs.
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L’offre progresse alors que le besoin pour les mises en place ralentit en partie en raison du Space. L’activité commerciale est très compliquée dans les veaux laitiers. La majorité des prim’holsteins sont valorisés en dessous de 100 €/tête dans les campagnes. Les petits veaux ne sont même plus ramassés faute de trouver preneur à l’exportation.
La demande espagnole est régulière, mais un certain nombre d’opérateurs brade la marchandise. Depuis trois semaines, les exportateurs observent un accroissement du nombre de retour de veaux positifs à la FCO après PCR.
Sur les marchés, les laitiers de 45 à 50 kg se valorisent entre 70 et 90 € et les bons veaux de 50 à 60 kg se vendent de 100 à 130 €. Ces tarifs montent jusqu’à 140 € sur les cadrans bretons.
Pour les montbéliards, le nombre de vêlages progresse. Cela entraîne un commerce plus difficile à La Talaudière ou Bourg-en-Bresse. La gamme tarifaire va de 60 à 140 € dans les veaux légers et de 150 à 210 € pour les sujets convenables de 50 à 65 kg. Le prix des meilleurs atteint 230 à 260 €.
Dans les veaux croisés, la pression des acheteurs est très forte sur les taupes, gris ou croisés blanc bleu R de moins de 55 kg. Ils se valorisent de 130 à 200 €. Les O et les femelles se vendent comme les prim’holsteins. Les croisés convenables R de plus de 60 kg se négocient entre 250 et 300 €.
En revanche, les bons mâles viandés U se vendent entre 370 et 430 €, voire 450 à 480 € pour les meilleurs. Dans les limousins, la demande se tasse pour des mises en place correspondant à des sorties de février, ce qui entraîne un léger recul des prix sur le marché de Lezay.
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