Porc Légère hausse
Le prix de base enregistre une légère hausse de 0,1 centime au Marché du porc breton, pour s’établir à 1,403 €/kg. « Le commerce s’anime dans la perspective du printemps et des fêtes de Pâques », se félicite le MPB.
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La semaine passée, une baisse de 43 grammes de poids de carcasse (à 94,95 kg), avec 361 000 porcs abattus (davantage que la semaine précédente), illustre une activité en équilibre avec l’offre de porcs vivants. La fluidité dans les enlèvements est totale.
Tendance porteuse en Europe
La semaine dernière en Europe, les cours sont stables ou en légère hausse dans le Nord, en hausse en Espagne. « La tendance est porteuse, la situation est très fluide sur le marché du vif, note le MPB. En l’absence de stocks, les marchés vont être très réactifs dès que la demande printanière se concrétisera. »
Néanmoins, l’Allemagne donne des signaux confus et contradictoires. Selon ISN, la Fédération des éleveurs de porcs allemands, le marché de la viande s’anime à l’approche du printemps et des fêtes de Pâques. « Des répercussions de prix à la production sur les ventes de certaines pièces ont été obtenues, le problème étant actuellement la vente de la longe. Du côté des éleveurs, l’évolution positive est très attendue pour rentabiliser l’achat des porcelets dont les prix étaient déjà élevés il y a quelques mois », explique le MPB.
En revanche, les groupes Tönnies et Vion ont fait savoir que, s’il y avait une hausse de prix, ils appliqueraient un prix maison. Le premier rencontre des difficultés sur le marché chinois, tandis que le deuxième est en pleine restructuration et ferme un de ses abattoirs. « Les deux leaders de l’abattage allemand n’ont finalement pas payé la hausse, contrairement à la majorité de leurs concurrents », constate le MPB.
En Belgique, le cours a repris 0,02 €/kg vif la semaine dernière, dans un contexte de bonne demande et d’une offre inférieure aux besoins. « Cependant, ici aussi, des prix maisons sont à craindre », avertit le MPB. En Autriche, les commandes de jambons de Pâques sont déjà lancées dans un contexte d’offre inférieure à la demande, ce qui a conduit à une hausse du prix de 4 centimes. Au Danemark, le cours a repris 2 centimes sur le prix d’acompte, porté par une meilleure dynamique à l’exportation.
En Espagne, la tendance haussière se confirme, avec une nouvelle hausse de 2,2 centimes/kg vif. La demande des abattoirs est toujours très forte, face à la crainte de prix encore plus élevés.
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