La chaleur pénalise les ventes d’agneaux

Les abatteurs ont peu de besoins alors que les disponibilités assez hétérogènes, tant en volume qu’en qualité. Les très bons agneaux de bergerie sont moins demandés pour la boucherie traditionnelle, et leurs tarifs sont plus discutés. Les agneaux d’herbage sont pénalisés par une forte concurrence de l’importation et par la forte proportion de femelles dans les lots après la fête musulmane.

Résultat, le commerce est tendu. Les tarifs sont en net repli sur les cadrans de Châteaumeillant ou de Sancoins.

Sur le marché européen, les disponibilités progressent dans les femelles en provenance de l’Espagne ou du Royaume-Uni.

Les très bons agneaux de bergerie se négocient entre 4,70 et 5,00 €/kg vif, alors que les U se vendent entre 4,50 et 4,70 €/kg vif.

Dans les brebis, le commerce est plus animé, notamment dans les plus lourdes. Les brebis U de 60 kg se négocient de 1,70 à 2,00 €/kg vif.