Login

Le marché des ovins fait le grand écart

Le commerce retrouve un certain équilibre en ce début de juin, porté par la demande liée à la Pentecôte et à l’approche de l’Aïd el-Kébir.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Après un mois de mai perturbé par une météo peu favorable à la consommation, ce début de juin se montre plus dynamique grâce au week-end de la Pentecôte. Les abatteurs ne manquent pas de marchandise sur le Grand Ouest mais les tarifs semblent se stabiliser après les fortes baisses enregistrées en mai.

Sur le marché de Parthenay, les cours sont reconduits : les agneaux de 38 à 44 kg classés U se vendent entre 4,30 et 4,70 € le kilo vif. Ces agneaux, sous signe de qualité, sont principalement destinés aux boucheries traditionnelles et aux grandes et moyennes surfaces (GMS).

Dans le centre du pays, l’offre en agneaux d’herbe est suffisante pour une demande souvent couverte pour l’Aïd el-Kébir (6 juin). Même si les tarifs sont revus à la baisse, les cadrans de Sancoins et de Châteaumeillant conservent des niveaux attractifs, notamment pour les mâles à queue longue. Les agneaux de plus de 38 kg destinés à la fête musulmane se valorisent entre 4,60 et 5,00 €/kg vif. Une fois la fête passée, le commerce sera beaucoup plus calme.

Concernant les brebis, l’activité commerciale est normale avec des prix stables pour les bons animaux lourds, avec une lente reprise des exportations vers l’Italie. La qualité est en revanche assez hétérogène sur les marchés, avec de gros écarts de valorisation. À Réquista, les bonnes brebis de type U de 60 kg se négocient entre 1,50 et 1,90 €/kg vif selon le poids, et les prix des R progressent à 1,15 €/kg vif, en lien avec la demande pour l’Aïd.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement