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Les cotations des agneaux sont hétérogènes

L’Aïd el-Kébir aura lieu dans trois semaines. Cela dope la demande en mâles lourds et entiers (et dont la queue n’a pas été coupée) sur les marchés du centre et du sud de la France. Dans le même temps, la demande intérieure dans les magasins se tasse.

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Les prix sur les étals restent élevés malgré les baisses de ces dernières semaines. La météo peu favorable n’a pas aidé la consommation lors des deux longs week-ends de ce début de mois. L’offre en agneaux de pays sous signe de qualité est suffisante et confirme l’inversion de tendance observée depuis quelques semaines sur le marché de Parthenay.

S’il n’y avait pas l’Aïd pour tenir le marché, la situation serait beaucoup plus compliquée, car les prix des agneaux d’importation dévissent, aussi bien en provenance du Royaume-Uni que de l’Espagne. Cette marchandise pourrait séduire certains magasins pour relancer leurs ventes.

Sur nos marchés, en un mois, les tarifs ont décroché de 0,40 à 1,00 €/kg vif selon les places. À Parthenay, les très bons agneaux de pays E s’affichent entre 5,05 et 5,35 €/kg vif et les U de 38 à 44 kg se négocient entre 4,70 et 5,00 €/kg vif. Sur les marchés du Centre, les tarifs résistent mieux avec une demande qui prend forme en prévision de l’Aïd el-Kébir. À Moulins-Engilbert, les agneaux U herbés de 38 à 44 kg se sont vendus entre 5,36 à 6,00 €/kg vif. Les lourds sont recherchés, les agneaux de 44 à 50 kg entre 5,07 à 5,75 €/kg vif. Les lacaunes se vendent facilement autour de 4,82 €/kg vif à Réquista.

En brebis, les sorties sont plus étoffées et couvrent plus facilement la demande. La tendance est baissière à Parthenay avec des U lourdes entre 1,50 à 1,80 €/kg vif, mais les prix résistent mieux à Sancoins ou Moulins-Engilbert avec une fourchette allant de 1,80 € à 2,10 €/kg vif.

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