La demande de viande ovine n’est pas au rendez-vous
Les abatteurs disposent de suffisamment de marchandise pour cette nouvelle semaine écoutée par le férié du 8 mai. Les niveaux élevés des prix sur les étals (qui n’ont pas répercuté la baisse de ces dernières semaines) restent un handicap. Les éleveurs se tournent maintenant vers l’Aïd el-Kébir (6 juin) pour retrouver un peu de tonus sur le marché.
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La tension se renforce sur les marchés, avec des tarifs revus à la baisse, même s’il existe des écarts d’une région à l’autre en fonction des disponibilités. Le marché de Parthenay est en recul pour la quatrième semaine consécutive. Le prix des agneaux s’y est rétracté de 0,80 €/kg vif depuis Pâques. Les agneaux U de 38-44 kg sont valorisés entre 4,90 et 5,25 €/kg vif. La vente est également très calme à Châteaumeillant et Sancoins. Les tarifs des agneaux laitons U y sont compris entre 5,20 et 5,80 €/kg vif tandis que les sujets R oscillent entre 4,80 et 5,30 €/kg vif.
En agnelets, la fin de saison approche, ce qui permet de tenir des tarifs soutenus, mais sur de faibles volumes. L’offre est juste suffisante pour la demande sur les marchés de Laissac et de Réquista, avec des tarifs compris entre 7,40 et 7,60 €/kg vif en fonction du poids.
En brebis, l’offre reste modeste, ce qui permet une bonne résistance des cours sur l’ensemble des marchés. Les bonnes brebis U de plus de 60 kg sont valorisées entre 1,80 de 2,15 €/kg vif en fonction des marchés.
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