L’offre en agneau reste insuffisante pour couvrir la demande

La faiblesse de l’offre et la proximité des fêtes de fin d’année favorisent l’animation sur les marchés. Les volumes tendent néanmoins à progresser dans les lacaunes, mais la demande est active, ce qui permet un commerce très fluide pour des tarifs qui dépassent les 9,50 €/kg de carcasse en livraison directe dans les abattoirs. L’appel aux viandes d’importation est tentant, mais les tarifs sont également élevés chez nos voisins européens.

Sur les cadrans, les transactions restent actives avec des tarifs soutenus à Châteaumeillant ou Sancoins, mais avec des écarts de valorisation entre les bons agneaux gris et les sujets de moindre qualité (fin de lots de bergerie). Les tarifs sont également très fermes à Parthenay et aux Hérolles avec une plus forte proportion d’agneaux laitons sur le marché. Les agneaux laitons E se valorisent entre 5,70 et 6,50 €/kg vif et les U se vendent entre 5,30 et 5,60 €/kg vif. Les bons agneaux gris de 38 à 44 kg U se maintiennent entre 4,70 et 5,30 €/kg vif.

En agnelets, l’offre reste limitée à Réquista et Laissac. La demande est présente pour des tarifs fermes. Les animaux de 12 à 14 kg se vendent autour de 7,30 €/kg vif. Soit 2,30 €/kg vif de plus que l’an passé.

En brebis, la demande est mesurée, mais la modestie de l’offre permet un écoulement plus régulier avec des tarifs stables et compris entre 1,80 à 2,20 €/kg vif dans les brebis U de plus de 60 kg. Les prix des R se maintiennent entre 1,20 € et 1,40 €/kg vif.