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La consommation de viande ovine souffre du manque de soleil

Les conditions météorologiques restent peu propices aux grillades, et les prix pratiqués sur les étals des bouchers et dans les rayons à la coupe des magasins restent un frein aux achats des ménages, surtout en cette fin de mois. Le prix des agneaux baisse plus vite dans les campagnes que sur les étals.

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Les volumes disponibles dans les régions ouest du pays sont largement suffisants pour répondre aux besoins des abatteurs, avec des prix qui se tassent de nouveau sur le marché de Parthenay où les agneaux U se valorisent entre 4,00 et 4,60 €/kg et de 4,60 à 5,20 €/kg pour les agneaux E de conformation. Les tarifs ont chuté de 0,50 €/kg en un mois.

En revanche, dans le centre et le sud du pays, l’activité commerciale est soutenue par les opérateurs qui effectuent des achats en prévision de l’Aïd el-Kébir (11 juin). Le marché de Moulins-Engilbert est assez actif, avec des agneaux d’herbe pesant entre 38 et 50 kg valorisés entre 4,50 et 5,25 €/kg. Les écarts de valorisation sont importants entre les différents marchés, à la défaveur des agneaux de qualité bouchère.

En ce qui concerne les brebis, l’offre est moins abondante que ces dernières semaines. Les expéditions vers l’Italie restent mesurées. Les brebis de bonne qualité, de plus de 60 kg, se maintiennent entre 1,60 et 1,90 €/kg de poids vif, mais les prix se tassent dans la marchandise plus commune (moins de 60 kg) avec des R à 1,00 €/kg à Réquista.

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