Ovins Bonne demande en agneaux lourds pour l’Aïd-el-Kébir
Le commerce est calme. Le retour des températures plus modérées devrait relancer la consommation de grillades.
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Les besoins en bons agneaux pour les zones touristiques sont plus réguliers. Les acheteurs préfèrent ceux sous signe de qualité ou IGP, mais cette demande ne compense pas les fermetures des boucheries traditionnelles des grandes métropoles.
La demande est également renforcée par les opérateurs qui préparent l’Aïd-el-Kébir (le 22 août). Les besoins ne semblent pas au niveau de ceux de l’an dernier, car une partie de la population maghrébine est au pays. La demande est orientée en priorité vers des agneaux lourds.
L’offre saisonnière reste abondante, mais la qualité n’est pas au rendez-vous car les agneaux ont souffert de la chaleur et manquent de finition. Les écarts de valorisation entre les agneaux finis et les autres sont parfois importants.
L’offre est étoffée sur les marchés de Moulins-Engilbert et de Châteaumeillant. La demande de mâles lourds est active avec des tarifs, en hausse, entre 2,80 et 3,10 €/kg vif pour ceux de 44 à 50 kg. En revanche, les légers perdent quelques centimes surtout les « ordinaires ». Le prix des R de 32 à 38 kg s’échelonne de 2,70 à 2,90 €/kg vif.
Sur le marché de Parthenay, l’écoulement est régulier. Les acheteurs ont anticipé la semaine du 15 août généralement peu approvisionnée. Les très bons agneaux U de 38 à 44 kg se commercialisent entre 3,20 à 3,60 €/kg vif. Le placement est en revanche très calme dans les agneaux trop gras.
En brebis, l’offre diminue progressivement sur les marchés. La demande est orientée vers les bonnes lourdes dont les tarifs oscillent entre 1,30 € et 1,60 €/kg vif.
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