Les cours du colza restent volatils sur Euronext
Les prix du colza ont enregistré un net recul, mardi 9 décembre sur Euronext, mais étaient orientés à la hausse ce mercredi 10 décembre à l’ouverture de la bourse européenne.
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Le mardi 9 décembre 2025 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé la séance à 471,75 € (-5,00 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de février 2026 et à 466,25 € (-5,50 €) sur celle de mai 2026. Ce mercredi 10 décembre vers 11 h, elle s’affichait à 474,50 € (+ 2,75 €) sur l’échéance de février 2026 et à 468,50 € (+ 2,25 €) sur celle de mai 2026.
Le Coceral, Comité du commerce des céréales, aliments du bétail, oléagineux, huile d’olive, huiles et graisses et agrofournitures, prévoit pour la récolte 2026 une production de colza pour l’Union européenne et le Royaume-Uni à 21,8 millions de tonnes (stable sur un an).
L’Argentine a réduit ses taxes à l’exportation, le mardi 9 décembre 2025. « Quelques semaines après leur suspension totale, le secrétaire à l’Économie a annoncé une baisse de 2 points sur les taxes à l’exportation de soja, désormais fixées à 26 % », indique Argus Media dans sa lettre quotidienne du 10 décembre 2025.
Dans son bilan à fin novembre, le MPOB, Conseil malaisien de l’huile de palme, fait état d’une « nouvelle hausse des stocks d’huile de palme malaisiens à 2,8 millions de tonnes, conséquence d’une baisse drastique des exportations, analyse Argus Media. Alors que la météo reste capricieuse dans cette région, les futurs rendements seront à surveiller de près. »
Aux États-Unis, le rapport de l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture, publié le 9 décembre, apporte peu de changement en soja, « malgré de nombreuses attentes », souligne Argus Media. « Il faudra patienter jusqu’en janvier pour voir des ajustements, tant sur l’offre que sur la demande, anticipe le cabinet. Sur ce dernier point, l’objectif d’exportation reconduit à 44,50 millions de tonnes interroge, alors que le rythme actuel ne permet pas de l’atteindre. Les récents achats chinois peuvent expliquer ce maintien, mais des décisions devront être prises d’ici un mois pour ajuster cet objectif difficilement tenable. À l’inverse, la trituration est reconduite à 69,54 millions de tonnes, malgré une dynamique impressionnante selon la Nopa (Association nationale des transformateurs d'oléagineux). Enfin, côté offre, la production reste estimée à 115,75 millions de tonnes. »
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