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Le colza s’envole, porté par l’huile de palme

Sur Euronext, la tonne de colza a gagné 13 € mardi 3 décembre sur l’échéance de février. Elle corrigeait toutefois à la baisse à l’ouverture de la bourse européenne ce matin.

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L’huile de palme « a repris sa marche en avant, entraînant dans son sillage la graine de colza européenne », rapporte Argus Media dans sa lettre quotidienne le 4 décembre 2024. Le cabinet détaille : « La météo indonésienne est toujours capricieuse, avec plusieurs États placés au seuil d’alerte qui fait suite aux inondations qui touchent la zone. À l’heure où le gouvernement souhaite mettre l’accent sur des taux d’incorporation plus importants de biodiesel, l’offre est sujette à discussion, engendrant naturellement de la fermeté sur les cours. »

Le mardi 3 décembre 2024, la tonne de colza a ainsi clôturé la séance à 527,25 € (+13 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de février 2025 et à 520 € (+11,75 €) sur celle de mai 2025. Alors que la graine retrouve un niveau proche des 530 €/t sur l’échéance de février sur Euronext, elle « creuse l’écart avec son homologue canadien désormais 125 $/t moins cher, soit proche des niveaux records. »

Ce mercredi 4 décembre, vers 11 heures, elle s’échangeait à 523,50 € (–3,75 €) sur l’échéance de février et à 516 € (–4 €) sur celle de mai.

Outre-Atlantique, « s’il a tenté de passer la barre des 10 $ le boisseau à Chicago, le soja rebrousse chemin et reste dans ses travers, indique Argus Media. Il faut dire que la dévaluation du real brésilien est de nature à faire pression sur les origines sud-américaines, qui de fait regagnent en compétitivité vis-à-vis de leurs homologues américains. » Sitagri souligne que le Brésil devrait connaître des précipitations assez importantes la semaine prochaine dans la majeure partie du pays.

Par ailleurs, Sitagri explique que les prix du pétrole brut et de l’essence ont légèrement augmenté mardi 3 décembre, en raison d’un dollar plus faible mais surtout après que les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions sur le brut iranien, limitant l’offre mondiale de pétrole. « Le brut a également trouvé du soutien après que les délégués de l’Opep + ont déclaré que le groupe consolidait un accord visant à retarder de trois mois supplémentaires l’augmentation de sa production de brut, ajoute Sitagri. Le marché pétrolier monte aussi avant la réunion de jeudi de l’Opep +, qui devrait, selon des sources, prolonger sa dernière série de réductions de la production jusqu’à la fin du premier trimestre. »

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