Les prix du colza évoluent en dents de scie sur Euronext
La « timide progression » des cours du colza le lundi 30 septembre 2024 à la clôture du marché à terme européen était effacée à son ouverture ce mardi 1er octobre.
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« Les cours de la graine de colza ont peu évolué [le lundi 30 septembre 2024 sur Euronext] en affichant une timide progression », résume Argus Media dans sa note quotidienne diffusée le 1er octobre 2024. La tonne a clôturé la séance à 470 € (+0,50 € par rapport à la précédente clôture) sur l’échéance de novembre et à 479,75 € (+1 €) sur celle de février 2025. Peu après 11h30 ce mardi 1er octobre, elle perdait 1,50 € sur ces deux échéances, pour s’échanger à 468,50 et 478,25 €.
« En tournesol, les récoltes progressent toujours très doucement en France en raison des pluies. Sur le plan des huiles, après le fort mouvement de hausse observé au milieu de la semaine dernière, les cours de l’huile de palme marquent un repli en Malaisie », ajoute le cabinet.
Soja en baisse
En soja, de nouvelles ventes exceptionnelles ont été annoncées lundi 30 septembre à destination de la Chine pour 116 000 tonnes pour la campagne de 2024-2025, selon Argus Media et Sitagri. « Mais après une phase de fermeté en cours de journée, les cours ont terminé la séance en léger repli après la forte hausse de vendredi dernier avec une bonne progression des travaux de récolte. Les surfaces désormais récoltées atteignent 26 %, soit le double des surfaces par rapport à l’avancée de la semaine dernière », note Argus Media. Le contrat de soja à la Bourse de Chicago sur novembre a clôturé à 10,57 dollars par boisseau, en baisse de 8,75 centis.
L’USDA (ministère de l’Agriculture) a par ailleurs communiqué lundi ses estimations de stock trimestrielles à la fin d'août. Les volumes sont sans surprise supérieurs à ceux de l’an dernier, rapportent les deux cabinets.
Pétrole hésitant
Les prix du pétrole, quant à eux, « sont en passe de connaître leur troisième baisse mensuelle consécutive ». Les opérateurs entrevoient de bonnes perspectives de production et craignent une contraction de la demande chinoise, qui l’emporte « à tort selon plusieurs analystes, sur les risques liés à l’escalade militaire au Proche-Orient », observe Sitagri.
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