Rebond du colza à l’ouverture d’Euronext

Le vendredi 20 septembre 2024, les cours du colza ont baissé sur Euronext, restant « assez insensible au rebond du pétrole qui vient de regagner plus 10 % depuis le 10 septembre pour désormais s’afficher à 1,1175 à New York », commente Argus Media dans sa lettre quotidienne. La tonne de colza s’est heurtée « à une forte zone de résistance à l’approche des 470 €/t », note le cabinet. Elle a clôturé à 462,75 € sur l’échéance de novembre 2024 (–1,50 € par rapport à la clôture précédente) et à 466,75 € (–0,75 €) pour l’échéance de février 2025.

Le 20 septembre, à 11 h sur Euronext, la tonne de colza était en hausse à 468,75 € (+6 €) pour l’échéance de novembre 2024 et à 472,75 € (+6 €) pour l’échéance de février 2025.

À Chicago, les fonds étaient à la vente vendredi 20 septembre en soja. La graine trouve un soutien « offert par des conditions climatiques trop sèches avant les semis au Brésil », indique Argus Media. Selon Sitagri, Safras a publié une projection actualisée de la récolte brésilienne de soja pour la récolte de 2024-2025 de 171,78 millions de tonnes.

Autre élément de soutien : « Le rapport hebdomadaire de l’USDA sur les ventes à l’exportation montre qu’un total de 15,993 millions de tonnes de soja américain ont été vendues à l’exportation pour 2024-25, qu’elles aient été expédiées ou non, soit une baisse de 6 % par rapport à l’année dernière », ajoute Sitagri. Selon ce dernier, « cela représente 32 % des prévisions d’exportation de l’USDA, ce qui est inférieur au rythme de vente moyen de 42 %. En août, les importations chinoises de soja en provenance des États-Unis se sont élevées à 202 383 tonnes, soit près du double de ce qu’elles étaient en 2023. »

« À noter d’ailleurs, l’annonce par l’USDA de la vente exceptionnelle de 121 000 t de soja US à la Chine sur 2024-2025 », ajoute Argus Media.

Hausse des cours du pétrole

Du côté du pétrole, « la baisse des taux de la Fed a soutenu le baril, qui affiche un gain sur la semaine et confirme une économie active dans son industrie autant que dans sa consommation, indique Sitagri. Il n’est pas impossible que le marché intègre la triste réalité des complications au Proche-Orient très loin de toute illusion d’arrêt du conflit. Il faut donc s’attendre à une fermeté du baril pour les jours à venir. »