Le colza soutenu par les conditions sèches au Canada
Les prix du colza ont clôturé en hausse le mardi 9 avril 2024 sur Euronext, tirés par des craintes avant les semis du canola canadien.
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« Depuis lundi [8 avril], le colza évolue en sens inverse du blé sur Euronext », analyse Argus Media-Agritel dans sa lettre quotidienne. Le mardi 9 avril 2024, la tonne de colza a ainsi clôturé à 448,25 euros (+5,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 456,25 euros (+3,50 euros) sur celle d’août. Le colza « revient à l’assaut de la résistance des 450 €/t » avec en toile de fond, « les conditions un peu trop sèches sur la prairie canadienne qui animent les discussions avant les semis de canola », précise le cabinet.
Ce mercredi 10 avril, peu avant 11h00, la tonne s’échangeait à 449,25 euros (+1 euro) sur l’échéance de mai et à 457 euros (+0,75 euro) sur celle d’août.
Le soja baisse à Chicago
À Chicago, les prix à terme du soja ont baissé le mardi 9 avril. « L’USDA a fait état ce matin d’une importante vente à l’exportation de 124 000 tonnes de soja vers des destinations inconnues », indique Sitagri. « Le marché américain se prépare à la publication ce jeudi du rapport mensuel de l’USDA, complète Argus Media-Agritel. Alors que les chiffres sud-américains vont bientôt retourner en arrière-plan pour laisser la vedette aux chiffres de production de 2024 des États-Unis, les niveaux de récolte du Brésil resteront à surveiller. Rappelons la grande divergence entre les derniers chiffres du Conab à 112,75 millions de tonnes de maïs et 146,9 millions de tonnes de soja et les derniers chiffres de l’USDA à 124 Mt de maïs et 155 millions de tonnes de soja. »
Du côté du pétrole, « le brut recule malgré les tensions géopolitiques et la baisse des exportations mexicaines en avril, alors que les marchés se focalisent sur la publication de l’inflation CPI aux États-Unis », rapporte Sitagri. Le marché « se détend très légèrement dans la perspective que la médiation actuelle de l’Égypte et du Qatar parvienne à un cessez-le-feu à Gaza », détaille Argus Media-Agritel.
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