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Oléagineux Le colza dans le rouge, dans le sillage du canola

Les cours du colza étaient à la baisse hier sur Euronext, en réaction à la baisse des cours du canola canadien, mais aussi de la remontée des surfaces en 2023, selon les données d'Agreste. Ils poursuivaient leur baisse ce matin également sur Euronext.

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Le colza s’est « légèrement tassé » hier « par sympathie avec le canola à Winnipeg et à l’annonce d’une nouvelle remontée des surfaces en 2023 par Agreste en France », indique Agritel. Selon les données du ministère de l’Agriculture, la surface en 2023 s’élèverait à 1,338 million d’hectares, soit 53 000 ha de plus qu’initialement prévu en décembre. « Il s’agit d’une progression annuelle de +9 % et d’une surface dépassant de 10,9 % la moyenne quinquennale », précise Agritel.

Ainsi, le mardi 14 février, la tonne de colza a clôturé à 553,50 euros (–1,75 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 551,25 euros (–1,50 euro) sur celle d’août.

Ce mercredi 15 février, vers 11 heures, elle perdait 3 euros sur l'échéance de mai, à 550,50 euros, et 2,75 euros sur celle d’août, 548,50 euros.

À Chicago, le soja a cédé 5 cents hier, « sous pression avec l’avancement de la récolte au Brésil, qui, bien qu’en retard, devrait tout de même apporter des quantités non négligeables sur les marchés », informe Sitagri. « Après s’être focalisé ces derniers jours sur la dégradation de production en Argentine, les opérateurs sur le marché du soja intègrent de nouveau la pression "récolte" qui arrive du Brésil », renchérit Agritel.

Repli du pétrole

Les prix du pétrole étaient, quant à eux, à la baisse. Ils poursuivent leur repli après un rapport de l’American Petroleum Institute (API) « faisant état d’une hausse importante et inattendue des stocks de brut US », explique Sitagri. « Selon le rapport, les stocks ont augmenté de 10,5 millions de barils où les analystes attendaient une hausse de seulement 1,2 million de barils. Les marchés étaient déjà sous pression après l’annonce des intentions du gouvernement américain de remettre une partie des réserves stratégiques de brut sur le marché. Il prévoit de vendre 26 millions de barils, ce qui pousserait les réserves sur leurs plus bas depuis 1983. »

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