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Oléagineux Les cours du colza remontent après net repli sur Euronext

Les prix du colza chutaient fortement entre les clôtures du lundi 11 et du mardi 12 juillet 2022 sur Euronext. À l’ouverture des marchés mercredi, les cours repartaient à la hausse.

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« La situation économique demeure un facteur important d’influence sur l’ensemble des marchés des matières premières tant énergétiques qu’agricoles », introduit Agritel dans sa note quotidienne.

 

Mardi 12 juillet 2022 sur Euronext, la tonne de colza clôturait à 675,00 € (–23,00 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance d’août et à 678,75 € (–21,25 €) sur celle de novembre.

 

Ce mercredi 13 juillet 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de colza remontait à 678,50 € (+3,50 €) sur l’échéance d’août et à 681,50 € (+2,75 €) sur celle de novembre.

 

Consultez les cours et marchés des oléagineux sur le site de La France Agricole.

Situation similaire aux États-Unis

« Les cours ont marqué hier à Chicago un net repli à la suite de la publication de l’USDA [ministère de l’Agriculture américain] », note Agritel. Le soja a ainsi clôturé en baisse de 54 cents à 1468, précise Sitagri.

 

« Malgré les révisions à la baisse des volumes de production et des stocks de report, les opérateurs demeurent vigilants face à l’activité à l’exportation, notamment vers la Chine. La demande chinoise pourrait [se réduire avec une baisse] des importations pour la campagne de 2022-2023 d’un million de tonnes par rapport aux dernières estimations, atteignant ainsi 98 millions, indique Agritel.

Amélioration des rendements français

« Aidé par l’amélioration du rendement, le ministère [de l’Agriculture] table actuellement sur une hausse de la production en 2022 de colza en France, pour atteindre 3,98 millions de tonnes », poursuit Agritel.

Le pétrole recule

« Les prix du pétrole ont [également reculé] en attente des chiffres de l’inflation aux États-Unis. […] Les restrictions anti-Covid, notamment de déplacement, dans plusieurs grandes villes en Chine soulèvent des inquiétudes du côté de la demande. La peur d’une récession mondiale pèse également sur les cours », analyse Sitagri.

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