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Le prix de l'urée se détend sur le marché mondial

Le recul des prix de l'urée et l'offre rassurante peinent à relancer la demande européenne, encore freinée par la morosité des marchés céréaliers.

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Le marché mondial de l’urée amorce une correction notable après plusieurs mois de tension. Le retour de disponibilités confortables, notamment avec la Chine qui reprend un rôle actif à l’exportation, contribue à détendre les prix. Le dernier appel d’offres de l’Inde illustre cette dynamique : les volumes proposés sont significatifs, confirmant un marché mieux approvisionné. Depuis août, les prix mondiaux ont ainsi reculé d’environ 65 dollars par tonne.

En Europe, cette tendance baissière s’ajoute à une demande intérieure atone. Les agriculteurs adoptent une posture attentiste, freinés par la faiblesse persistante des cours des céréales qui pèse sur leur capacité à acheter des intrants. Ce climat de prudence se répercute sur les autres formes d’azote. L’ammonitrate suit timidement la même orientation baissière, les fabricants espérant un redémarrage de la demande à l’approche des campagnes d’automne.

Concernant la solution azotée, si la baisse des prix du gaz pourrait en théorie favoriser un recul plus marqué des tarifs, la mise en place de taxes sur les engrais russes entretient une incertitude sur les approvisionnements. Cela limite pour l’heure toute réelle correction.

Enfin, les autres formes d’engrais évoluent dans un marché plus stable, sans grands mouvements à signaler.

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